| | corps contre corps, doucement. | |
| Auteur | Message |
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Sam Canard Laqué
Messages : 71 Points : 59 Date d'inscription : 09/06/2018 Age : 32
| Sujet: corps contre corps, doucement. Sam 28 Juil - 11:08 | |
| Qu’est-ce que tu t’en fou de te faire arroser par les bières et que tes oreilles souffrent un peu trop de l’euphorie des supporters. C’est un peu comme si le précieux instant qui se produit entre béa et toi, étouffe tout autour de lui. Pour laisser au plus important la liberté d’exister au milieu du superflus. T’es là, à vouloir que ce baiser ne cesse point, à ressentir des palpitations trop grandes dans ton coeur et à sentir des frissons sur tout ton corps. Signes que ça te fait énormément de bien. Que ça te donne du baume au coeur, sans que tu ne puisses contrôler l’effet qu’elle a sur toi. C’est pas les quelques bières que tu as bu qui sont les coupables, au fond elle te plait Béa. Mais tu l’avoues pas directement, si ce n’est que tu le fasses un peu comprendre derrière tes taquineries et tes blagues douteuses. Vos regards se rompent, mais vos corps s’attirent malgré la distance que vous avez pris pour reprendre votre esprit. Béa qui a reculé d’un pas, retrouvant aussi la terre ferme alors que tu aurais pu la garder dans tes bras jusqu’au petit matin. T’en as oublié la victoire des Bleus, t’en as oublié que tu es supposé travailler. A la place, tu te surprends à la prendre par la main pour l’entraîner hors d’ici. Dès l’instant où vous retrouvez plus d’espace, plus loin de toute la cohue, le petit vent fait du bien à vos corps échauffés et à vos coeurs enflammés. Tu as bien compris par son regard qu’elle désirait être seule avec toi. D’où ton élan soudain à s’extirper de là. Tu la regardes, toute belle. ’’Viens..’’ et c’est les abords de ta tente que vous retrouvez. Tu t’arrêtes une brève seconde pour t’assurer qu’il n’y a personne là-dedans. Vous êtes seuls et un sourire sur les lèvres tu te retournes pour la regarder encore. T’assurer aussi que c’est pas un choix forcé ou que tu as mal compris son message. ’’Tu dors avec moi ?’’ Paroles qui sonnent innocentes mais étant adultes, tu sais bien que tes désirs sont tout autres. Suffit maintenant que tu t’assures des siens avant de l’entraîner à l’intérieur. (…) Tu as remonté le zip de la tente et les genoux contre le duvet, tu termines de la rejoindre, ta bouche retrouvant la sienne pour lui frôler doucement. Comme une amorce à un baiser que tu désires autant que son corps nu contre le tien. |
| | | Beatrice Mouton Lâche
Messages : 147 Points : 151 Date d'inscription : 06/06/2018
| Sujet: Re: corps contre corps, doucement. Sam 28 Juil - 14:53 | |
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Les médias avaient fait du sexe un grand méchant monstre, le modèle de puissance assouvie dont les mains des garçons semblaient se chauffer à la naissance, comme si les filles étaient des nonnes sorties du couvent à la majorité. Béatrice ne voulait pas en venir à cette pensée mais tirée comme sur un fil par Sam elle avait suivi les sentiers sans rien lui dire, elle l’avait appelé du regard, elle ne s’expliquait pas ce choix, ou pourquoi ça devait être Sam. C’était Sam cela dit. Il aurait pu l’emmener sur le parking, faire ça sur la banquette arrière d’une voiture, parce qu’étrangement elle s’attendait à un manque de délicatesse et ça n’avait rien à voir avec Sam. Sam était beaucoup de choses, pas que ça en déplaise à certains, il avait le lustre compliqué de celui qu’on admire de loin ou de près avec défiance ou méfiance, il savait qui il était c’était ça qui avait tendance à lui donner la chair de poule, l’emmener où il voulait n’était pas un problème, elle aurait été avec le vent s’il avait été une brise, un oiseau s’il s’était enfui vers l’Afrique, Béatrice s’enivrait, et d’habitue elle préférait largement boire parce que les hommes apportaient le lot de complications dont elle s’était passée toute sa vie, un père bancal ça avait suffi.
Viens.
Béatrice respire, elle veut pas qu’il l’entende, ça doit se lire dans les mouvements de ses yeux ou dans la tiédeur de ses paumes, quelque part il va comprendre qu’elle a fait ça avec n'importe qui, que les rares fois où ça arrive elle se laisse distraire par les baisers, les caresses, la personne en face tout court et qu’ensuite, elle improvise comme elle a toujours fait. La question entre dans une oreille, ressort par l’autre, elle a bloqué son regard du sien, elle sait qu’avec sa main elle l’a poussé un peu plus loin - jusque dans la tente. - Béatrice cherche pas à trouver d’excuses, c’est vrai qu’elle s’est précipitée qu’il va se précipiter, d’ailleurs elle se demande pourquoi embrasser Sam est différent de parler avec Sam, s’accouder au bar de Sam pour oublier la chaleur du camping et à raison de ne pas saisir le contraste entre ce qu’ils faisaient avant et ce qu’ils font maintenant elle sait très bien où elle veut diriger ses mains, elle s’essouffle, facilement. Elle voudrait qu'il lui dise stop, parce qu'elle croit le sexe ponctuel et aléatoire. Elle a les mains sur son dos, pouvoir l’attirer contre elle est un pouvoir qu’elle s’accorde tout de suite. « T’appelles ça dormir toi? »
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| | | Sam Canard Laqué
Messages : 71 Points : 59 Date d'inscription : 09/06/2018 Age : 32
| Sujet: Re: corps contre corps, doucement. Sam 28 Juil - 22:28 | |
| La chaleur qui commence à prendre possession de la tente est plus supportable que celle au dehors. Tu es convaincu qu’il y a pire que de sentir la chaleur de son corps contre le tien. Entrainant ainsi la température du tien à augmenter. Ca te plait d’avoir chaud à cause d’elle. De sa proximité, de frissonner car elle invite ses mains sur ta peau, ses ongles te frôlant aussi pour plus de papillons dans le ventre. Tu aimerais fondre directement dans ses bras mais, tu t’accroches à l’idée que ce sera encore meilleur en y allant doucement. Tu lui souris, tes lèvres frôlant sa bouche pour la provoquer, pour jouer aussi avec sa patience. C’est aussi rude pour toi… ’’T’appelles ça dormir toi ?’’ Elle te fait rire, ça te plaît beaucoup et tu redresses ton visage, non pas juste pour la priver de ton souffle chaud, mais aussi pour lui sourire. A prendre aussi ta moue boudeuse. Simplement pour la faire craquer davantage. ’’J’ai pas vraiment sommeil en fait…je t’ai menti.’’ Et de cet aveu, qu’elle savait déjà, tu viens capturer ses lèvres. Car sa réponse n’est pas vraiment ta priorité. Tu as envie de la sentir frissonner, de savoir tout l’effet que tu peux lui faire. Après ce premier long baiser, annonciateur de la passion que tu veux ressentir, de l’envie qu’elle provoque en toi, tu te redresses pour retirer ta chemise à moitié tâchée de bière. De cette mini fenêtre dans la toile de tente, la lune vient projeter sa lumière sur ton torse tatoué. Joli spectacle que tu peux offrir, tu penses que tu as aussi très envie de voir ses jolis petits seins sous cette clarté. Tu plonges ensuite dans son cou pour l’amadouer un peu plus, la détendre aussi, la rassurer et lui faire comprendre que tu seras doux. T’es pas une brute. Elle sent bon Béa. Un parfum de fleurs d’été mélangé à celle de l’eau salé. Tu la revois dans la journée se baigner avec une collègue dans la mer. Tu étais resté là, bloqué sur cette image, à savourer. Tes lèvres s’aventurent dans son cou, jusqu’à son épaule alors que tes mains glissent sous le tissus de sa jupe. Si ses jambes sont découvertes, tu veux caresser ses seins avant même de les avoir découverts. Poitrine sur laquelle tu penses un possible complexe alors que tu trouves ça mignon les petits seins. ’’T’as…la…peau…douce’’ souffles-tu entre plusieurs baisers dans son cou et près de son oreille pour l’enivrer. |
| | | Beatrice Mouton Lâche
Messages : 147 Points : 151 Date d'inscription : 06/06/2018
| Sujet: Re: corps contre corps, doucement. Sam 28 Juil - 23:06 | |
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Les parasites extérieurs dans un camping ça reste en tête la nuit, comme une chanson du coin qu’on entendrait dans un bar, ce soir c’était l’hymne national, elle aurait pu chanter à tue-tête avec les gosses derrière le bar. Béatrice elle avait tout planifié pour cet été, elle savait à quel moment serait tombée la finale de la Coupe du Monde, à quelle heure elle téléphonerait à son père pour parler du match les pieds dans l’eau javélisée de la piscine. Sam se découpait bien dans le carré lumineux, au milieu de son programme, en train d’envoyer valser la liste bien précise du bon petit français, un peu féroce, mais pas trop, qui se limite à deux bières, pipi et au lit, ‘voyez? Elle parlait avec Sam, elle parlait à longueur de temps, parfois c’était pour faire la conversation autour d’une leffe, après c’était pour lui couper la parole alors qu’il faisait les yeux doux à une nana blonde et élancée au bord de l’eau, avec son shaker dans les mains. Bref il y avait toujours une bonne raison et rien l’empêchait de poursuivre la discussion et de l’enfoncer un peu plus dans leur espèce de monde confortable où Sam et Béatrice sont occupés à faire pari sur pari comme des vieux potes.
Après, c’est clair, les potes couchent parfois avec les potes, l’amitié c’est l’amour sans le sexe pas vrai? Bouche contre bouche (elle dira qu’il avait tenté de la sauver de la noyade malgré l’absence d’eau et de noyade), Béatrice se remettait à l’exercice périlleux qu’elle avait plus l’habitude de pratiquer, comme le vélo on oublie jamais vraiment comment en faire mais au début se remettre à pédaler c’est galère, on s’prend le pied dans le mécanisme et on se blesse aussi. Elle se rendait pas bien compte mais à mesure qu’il se déshabillait, elle tentait de se débarrasser elle aussi des entraves, petit à petit, seulement à mi-chemin, Béatrice allait chercher les mains de Sam étalées sur elle pour pas perdre la tête de la course. Non, décidément elle oublierait pas l’esprit de compétition qu’ils avaient instauré, c’était plus fort qu’elle. Il traçait des cercles sans s’en apercevoir, la nuque de Béatrice changeait de couleur, ça marquait et elle devrait s’y faire, elle s’était mise à rire, à l’entendre bafouiller entre des baisers ardents. « Mais qu’est-ce-que tu ra.... » Dans la foulée, Béatrice avait réussi à le pousser et à attirer son attention. « ...contes, Sam.... » Il était avachi, elle aussi, bref, ils auraient pu se confondre maintenant, mais elle le devançait, les doigts rouges occupés à défaire les boutons de son jean. Il s’attendait à ce qu’elle contourne gentiment les bords des dessins sur son abdomen mais Béatrice avait préféré l’embrasser pour traverser toute la carte et c’était juste une impression, selon elle mais il avait comme de la fièvre. Elle évitait de croiser ses yeux et sa bouche s’écrasait partout sur son corps pour le faire flancher.
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| | | Sam Canard Laqué
Messages : 71 Points : 59 Date d'inscription : 09/06/2018 Age : 32
| Sujet: Re: corps contre corps, doucement. Dim 29 Juil - 21:54 | |
| Tu te demandes toujours quel genre de fille elle peut être Béa et ce mystère autour d’elle te rend un peu trop impatient et obsédé par cette question. Par sa personne, par ce qui fait d’elle ce qu’elle est, sa personnalité, son véritable tempérament bien que tu en découvres des facettes tous les jours. Il reste des questions sans réponses malgré tout, des questions auxquelles tu as du mal à faire abstraction. Suspendu à ses lèvres, tes mains sous sa robe tu savoures la douceur de sa peau, comme tu t’enivres de son parfum, par ton visage dans son cou. Perdu là, à embrasser son épiderme délicieux. C’est foutu pour toi, parce que même si tu l’ignores encore aujourd’hui, t’es en train de t’attacher à elle, comme tu l’as toujours éviter avec une fille. Il a suffit que tu viennes bosser dans ce camping, il a suffit d'un été pour faire naître une obsession. C’est quand tu es sur le point de trouver ce que tu cherches sous sa robe qu’elle se libère de ton emprise. Privé de ses petits seins pointus par le désir, tu te laisses emporter sous son poids plume. Cet élan te donne un coup de chaud supplémentaire. Béa en califourchon sur toi, les jambes découvertes, les cheveux en bataille. Tu te répètes qu’elle est bien belle… désirable aussi et celle qui cause présentement les battements frénétiques de ton coeur. Tu te mords la lèvre, l’observant dans toute sa splendeur, avec cet air de lionne qui lui va bien. ’’Tu caches bien ton jeu Béa…’’ Une manière de lui dire qu’elle peut continuer sur sa lancée, que ça te plaît de la savoir entrepreneuse. Ses mains s’affairent sur le bas de ton jeans, faisant sauter un à un les boutons de la fermeture. Elle se rendra bien vite compte de l’effet qu’elle te fait. Tu as envie de la faire rougir à ce moment là. Ta respiration se mêle à la sienne tandis qu’elle plonge à nouveau contre ta bouche, une de tes mains se réfugiant dans ses cheveux bouclés. Jusqu’à ce qu’elle dérive dans ton cou et sur ton torse. Tu ris doucement, d’excitation et déglutis avant de glisser ta main sous son menton pour qu’elle se redresse une seconde. D’un regard tu lui fais comprendre que t’es bouillant. Elle le sent, t’en es sûr aussi. Tu glisses à nouveau tes grandes et chaudes mains sur sa peau, relevant le tissus de son robe pour la faire finalement passer au-dessus de sa tête et l’envoyer valser quelque part dans la tente. Tu te redresses, pour que ton souffle s’invite dans son cou, ta langue glissant sur sa peau de perle. Jusqu’au mont de ses jolis petits seins que tu veux sentir poindre dans ta bouche. |
| | | Beatrice Mouton Lâche
Messages : 147 Points : 151 Date d'inscription : 06/06/2018
| Sujet: Re: corps contre corps, doucement. Lun 30 Juil - 0:20 | |
| L’état second elle essayait de le comprendre, le rythme entêté de son organisme menaçait de rompre, elle avait été un barrage plusieurs années, se faisant aux sourires incontrôlés des garçons. Ils avaient cette manière de regarder de haut comme si leurs deux yeux sombres allaient vaincre tout le reste, elle n’arrivait pas à faire le lien, Béatrice et ça lui avait jamais donné envie de faire l’amour avec eux. Elle se demandait pourquoi elle était suspendue au dessus de Sam en se prenant pour l’araignée au bout de son fil, équilibre instable dans un monde de géants, une main dans la toile et tout s’effondre. Elle le regarde comme elle n’a regardé personne, avec l’attention qu’on ne donne pas à n’importe qui parce que ce serait bien trop facile, tentant de l’écouter. La voix de Sam est prise dans un voile opaque, bientôt il parlera un mot sur deux, dans un murmure, il ne pourra que s’approcher de son oreille et y glisser un ou deux clichés. Béatrice redoute le contact de leurs hanches collées, parfois ses baisers ont l’air de s’être englués aux siens sans explication. Surtout elle repense au sourire qu’ils ont échangé au bar.
Elle pensait éprouver le manque de sécurité, se protéger avec la croix barrée de ses bras mais ils pendaient le long de son corps, elle le laissait la voir, il la laissait le voir; C’était comme signer un contrat sans que les termes soient douteux et vaillent une relecture. « Non, j’cache rien. Je suis irréprochable. » Rappelée à l’ordre elle lui a juste dit ça et ses yeux sont montés comme deux lampes éblouissantes, des phares sur une route bien éclairée, elle a failli oublier de respirer en remarquant les joues du barman allumées par endroits, pensait pas que c’était possible de le faire sortir de derrière son perchoir où il a pas l’air si offensif que ça. La peau de Béatrice a quelques lignes directrices qui veulent tout dire sur les années passées, des cicatrices à peine visibles, des grains avalés par les heures de soleil, la démarcation de son maillot rouge flamboyant. Elle a l’air stupide, pourtant elle prend pas peur, peut-être qu’elle a trop vu Sam en face, elle bouge à peine, sa poitrine se gonfle et retombe, Béatrice a les yeux sur l’encre dispersée sur celle de Sam, quand il lui bouche la vue c’est pas pour la faire taire. Elle respire vite et mal, va et vient contre le garçon en serpent sorti de son panier d’osier, prêt à cracher son venin, ses mains le tiennent et dégringolent, elle cherche pas à le maîtriser.
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| | | Sam Canard Laqué
Messages : 71 Points : 59 Date d'inscription : 09/06/2018 Age : 32
| Sujet: Re: corps contre corps, doucement. Mar 7 Aoû - 21:36 | |
| SI tu arrives à contrôler plus ou moins ton souffle, c’est pour mieux entendre le sien. C’est pour savourer toutes les subtilités de ses soupires à mesure que flattes sa peau de porcelaine. Rougie par tes baisers, tu râles cette presque obscurité pour cette raison-ci. Ce qui te console, c’est de pouvoir malgré tout deviner les rougeurs sur sa peau, sur ses joues et de sentir son corps se tordre parce que tu lui fais du bien. De par ses baisers qui tardent sur sa poitrine, tes mains s’aventurant aussi sur ses fines courbes. Tu distingues malgré l’environnement un peu sombre, les marques de son maillot de bain et tu avoues que ça te plait. Ces parties plus claires, ces portions de corps teintés par le soleil d’été. Tu en sentirai presque la chaleur sous ta langue, mais tu préfères penser que c’est l’instant présent et ce qu’il se passe entre vous qui la réchauffe. Tu ne cherches pas à dissimuler le bruit de tes suçons, ou de camoufler ton souffle. Premièrement parce comme un chant lointain, les voix enjouées des supporters français suffit à te convaincre qu’ils sont loins et que vous pouvez vous abandonnez l’un l’autre sans aucune crainte d’être surpris. Et puis si cela arrive, est-ce si grave que cela ? Tu n’auras aucune honte à ce que l’on sache que tu as passé la nuit avec Béatrice. Après un bon moment à embrasser sa poitrine et puis son ventre plat, tu te redresses pour la contempler. Qu’est-ce qu’elle est jolie, qu’est-ce qu’elle est désirable avec cette étincelle dans les yeux. Elle a cet air échevelé qui te rends fou. Qui t’encourage à revenir kidnapper ses lèvres pour mieux presser ton corps au sien. Corps enfin dénudé. C’est elle qui s’en est occupé et tu ressens encore la délicatesse de ses ongles sur tes fesses musclées. Comme un appel à la tentation, celle de rompre toute distance pour ne faire qu’un. Tu as pris son sourire en coin et son regard profond comme un signal de plus à franchir un nouveau cap dans cette nuit. L’appel de la chair. La quête de son corps, l’encourager à se tortiller de plaisir et à se mouvoir pour appeller le tien. Ainsi, c’est en logeant une de tes mains dans sa nuque et la seconde sur sa hanche que tu t’es imposé en elle. Doucement. T’en as fermé les yeux tellement tu appréciais. Un long frisson a parcouru tout ton corps, pour mieux te mouvoir, allant et venant entre ses cuisses avec tendresse et passion. Son prénom entre deux gémissements, tu espères qu’elle prenne autant de plaisir, qu’elle passe un aussi bon moment que toi. En tout cas, tu ne le sais pas encore mais tu auras tellement adoré que tu voudras recommencé par la suite. Le début de l’addiction. Ta voix rauque contre son oreille, tu as gémis en même temps qu’elle quand le plaisir ultime vous a traversé. C’est là, étendu sur le dos que tu reprends ton souffle, tournant aussi vite la tête dans sa direction pour la contempler. Cet air doux sur son visage, ce moment grisant qui continue d’animer vos coeurs. Tu sens le tien, qui bat vite, son battement cherchant le calme. Un sourire se dessine sur tes lèvres rougies par vos baisers et tu viens la poser sur son épaule. Epaule que tu embrasses tendrement avant de lui offrir ton bras pour oreiller. |
| | | Beatrice Mouton Lâche
Messages : 147 Points : 151 Date d'inscription : 06/06/2018
| Sujet: Re: corps contre corps, doucement. Lun 13 Aoû - 0:28 | |
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Si Béatrice savait se convaincre d’une chose dans la vie, c’est que tout et n’importe quoi laissait des marques. S’endormir la tête entre les bras découpait des chemins sur la peau, rester tard au soleil démarquait les articulations en dégradés de beige, enlacer un ami laissait le souvenir dans un coin de la tête, l’embrasser lui forçait de fades cercles rougis sur les joues. Quoiqu’il arrive il était impossible d’échapper aux signes des évènements, petits ou grands, mais aujourd’hui précisément, bien qu’elle arrivait à traduire son plaisir par des soupirs déments à son amant, Béatrice se demandait s’il y aura une trace de la nuit en question ou si le lendemain, après, comme toutes les autres nuits, elle oublierait la position exacte dans laquelle elle s’était laissée allée au sommeil. Au bout d’un moment les festivités cesseraient, le camping retrouverait le rythme simple et bicolore, on entendrait les tentes battre contre le vent dans leur plastique robuste et les lumières parfois clignoter sous le porche des mobile home. Béatrice se réveillait devant ce spectacle chaque jour, depuis trente-sept jours, exactement, si elle oubliait les jours de congé où elle fixait le dessin vert de la toile, où le soleil se mettait à taper dangereusement pour la rappeler à l’ordre.
Elle aurait pu, c’est vrai avoir Sam en tête à ce moment précis, mais en réalité, elle avait davantage l’envie de le satisfaire et, ça, quitte à l’épuiser, mais au fond ils s’étaient épuisés tous les deux, elle avait craint le moment où il verrait que ça lui avait plu, mais au final, c’était dans la logique des choses, qu’elle l’embrasse à la place pour faire taire à moitié son plaisir, même si elle avait échoué et qu’il s’étaient suivis entre deux expirations. Elle avait presque rejoint ses bras comme pour s’immuniser contre les soubresauts qui ponctuaient leurs souffles mélangés et elle, ce qu’elle aimait le plus, c’était de ne pas se sentir comme avec un étranger. D’ailleurs Béatrice avait préparé ses phrases cassantes au cas où il aurait eu sa réplique post-coït, voilà parce qu’il appelait sans doute ça comme ça, et puis sa bouche avait éclaté contre son épaule, toute chaude, ça l’avait surprise, elle s’était tue, du coup, sans trouver rien de mieux sinon embrasser la sienne en le surplombant une seconde, et puis en retombant elle s’était planquée dans le creux de ses bras. Béatrice se demandait pourquoi elle avait ça, l’imiter. Peut-être que c’était le signe, celui auquel elle avait déjà trop pensé. « J’pensais que t’étais un de ceux qui pleurent quand ils jouissent. »
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| Sujet: Re: corps contre corps, doucement. | |
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