(ANIMATION) MA MERGUEZ VEGAN SUR TA CHIPOLATA

Mouton Lâche Messages : 147 Points : 151 Date d'inscription : 06/06/2018

ANIMATION
MA MERGUEZ VEGAN SUR TA CHIPOLATA

Les yeux de Beatrice piquent avec la fumée, elle monte au ciel mais pas comme un ange, non, plutôt comme un désastre écologique, les graisses brûlent plus vite que les calories sur un tapis de course ça c'est sûr.

QUI VEUT MERGUEZ, QUI VEUT CHIPO?

Elle hurle avec sa casquette à l'envers qui devrait décidément pas être à l'envers, c'est la pause déjeuner elle en a profité pour organiser un barbecue improvisé sur la grande terrasse du "jardin" comme on aime bien l'appeler. Beatrice apparemment c'est la reine de la saucisse...

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Koala Rusé Messages : 51 Points : 39 Date d'inscription : 09/06/2018 Age : 30

François s'est levé à 10h, est allé faire caca, a petit-déjeuné en pensant à l'endroit où il irait faire sa sieste, puis est parti surveiller le barbecue organisé par le camping parce que pourquoi pas ?
Il repère sa consœur animatrice et part à son encontre. La chaleur qui se dégage de l'appareil à faire griller les saucisses le fait s'éventer avec le col de sa belle chemise à motifs fleuris. Oui, il s'est fait beau aujourd'hui, il était de bonne humeur. Peut-être même qu'il irait ramasser des coquillages avant sa traditionnelle sieste.

- Hé, y aurait pas du surimi ?

@Beatrice

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béatrice c'est l'une des premières filles avec qui tu as causé en arrivant. en fait tu l'avais bien repéré de loin. dans son joli maillot au bord de la piscine. au début tu l'as prise pour une touriste lambda car elle avait les pieds dans l'eau, mais tu as vite compris qu'elle bossait ici aussi. de par la présence de cette ridicule casquette sur la tronche. mais qui n'enlevait en rien son charme pur. alors tu t'es approché, plus déterminé que jamais à faire connaissance. quand tu bosses quelque part, tu es du genre à vouloir t'entendre avec tout le monde. pour que la période de son cdd soit la plus agréable possible. ce matin, quand elle a proposé l'idée d’organiser un bbq tu étais le premier à t'enjailler. tu t'occuperas des boissons. car clairement t'es payé pour ça mais tu es aussi très doué. l'odeur de la viande éveille ton appétit. là, assis sur une chaise en parfaite feignasse - tu as osé posé ton cul une seconde pour la regarder à l’œuvre. et puis parce que personne se bouscule trop encore côté boissons. ''QUI VEUT MERGUEZ, QUI VEUT CHIPO ?'' tu souris, taquin. une idée dans la tête. insupportable sam. tu ne rates jamais l'occasion de blaguer, surtout si c'est un peu salace. tu t'es approché et tu te tiens derrière elle, soufflant à son oreille : ''et toi, tu es plutôt quoi béa ?'' et le jeune françois rapplique à son tour, le plus innocemment du monde. tu ris à sa question, sans te moquer. parce que tu l'aimes bien.
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Mouton Lâche Messages : 147 Points : 151 Date d'inscription : 06/06/2018

Bien sûr que y a du surimi juste pas pour toi t'as trop tué de crabes innocents.

Elle est sur la pointe des pieds pour qu'on l'entende bien, les crépitements du barbecue attirent les oreilles faiblardes, le soleil tape sur les épaules de la brune, Beatrice fixe les boîtes de saucisses empilées avec un semblant d'angoisse: Non ça va pas le faire, ça va vraiment le faire moi j'suis bonne qu'à cuire des pâtes, ça lui traverse la tête comme un ouragan, elle sursaute quand Sam envahit son espace personnel. Mais lui il s'en fout de tout ça, ouais il est carrément du genre à manger des raviolis en boîte ces suppôts de Satan.

Mmmmh, moi j'aime quand c'est croustillant. Ça lui échappe, perd un peu de sa consistance comme les boudins se décomposant sur le grill, Beatrice c'est pas son truc les mots, non, elle est pas douée avec ça.

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Koala Rusé Messages : 51 Points : 39 Date d'inscription : 09/06/2018 Age : 30

François rit parce que sa réponse le fait marrer. Bien sûr qu'il y a du surimi. Il sort de la poche de son bermuda beige un sachet tout neuf de son en-cas favori avant de lui agiter sous le nez.

- Il y en a, et que pour moi.

Du coup il attaque son premier surimi de la journée en observant du coin de l'œil Sam et ses avances foireuses. Béatrice ne peut pas être intéressé par le barman parce qu'elle n'a d'yeux que pour lui, Koala rusé, c'est évident.

- En parlant de croustillant, vous pensez qu'il va neiger demain ?

@Beatrice @Sam

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Lézard Farceur Messages : 18 Points : 22 Date d'inscription : 07/06/2018

patrick se réveille doucement, c'est le début de l'après-midi. c'est bien il se réveille tôt pour une fois. à peine met-il les claquettes dehors qu'il suit instinctivement ses réflexes : lunettes de soleil sur le nez, cigarillo au bord des lèvres, paquet remis en place dans le slip de bain. pat a un flair hors pair, héritage d'années passées en camping. un barbecue se prépare pas trop loin d'là. pas de benco pour le réveil, ça sera merguez sauce hannibal.
pat n'a pas pris la peine de se changer, il reste avec son slip bleu flashy, marcel blanc bien serré. arrivé au jardin, il ne cherche pas à voir qui est là. il repère sam et ça lui suffit. il parle à une nana, une autre animatrice apparemment. il perd pas son temps le sami, toujours sur les bons coups. y'a pas encore grand monde de fou, pas encore de quoi mater. pat, il salut personne, il s'en branle. il arrive comme un sagouin et pose ses belles fesses sur la première chaise qu'il voit. il sourcille à la question d'un mec qu'il ne connaît pas. de la neige ? et ta connerie ? pat rigole à sa propre connerie comme un con, avant de taper dans ses mains comme un bourrin. sam quand t'aura fini de faire ton bg, sers moi un truc stp !

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Goéland Sage Messages : 50 Points : 57 Date d'inscription : 07/06/2018

mal dormi. il pourrait accuser la petite sœur. mais c'est limite si ses ronflements lui avaient pas manqué. ouai. faut croire qu'on s'y habitue à force. alors il se dit juste que c'est une nuit sans. non, pas sans lune ou sans étoile. une nuit merdique où il aurait préféré dormir dans un arbre comme un paresseux, qu'aussi mal sur le sol. ouai, faut croire il a des envies d'escalade en ce moment. le soleil tape, il a oublié sa casquette pour aller au barbecue. mais pas les bières. chacun ses priorités. les bières dans la glacière. les tatouages déjà tartinés de crème solaire, parce qu'on veut pas qu'ils vieillissent mal. clope au bec, il entend bea gueuler alors qu'il est encore à 100 mètres. y en a qui ont de la voix.
adriel il pose la glacière ouverte pas loin de celui qui a parlé de neige. hm, ouai. si il y a de la neige demain, c'est signé apocalypse proche. et fin du monde. adriel il a pas envie. mais avec le ventre remplit de bière et viande. y a moyen qu'il accepte son sort. « cadeau. servez vous. » la cendre finit dans l'herbe. flemme de chercher un cendar. au passage il attrape la casquette de bea et l'enfonce sur son crâne. faut préserver les neurones. au moins ceux qu'il utilise pour cuisiner, et se pose en face de bea et son mec. un signe de tête vers le barbecue. « j'm'en occupe s'tu veux. »

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tu restes là, proche de béa. de telle façon que tu sens son parfum floral au creux du cou. pas encore suffisamment embrumé par la fumée du bbq, béa ne sent pas la saucisse grillée pour ton plus grand plaisir. si françois n’avait pas attiré ton attention en agitant fièrement son surimi devant votre nez, peut être que tu aurais osé déposé un baiser sur la joue rougie de béatrice. par taquinerie, par pur draguerie. t’es pas un vilain garçon sammy. à la place de ce baiser sur sa peau, c’est ton rire qui flirte avec son oreille. françois le petit être qui respire l’innocence. son encas ressemble sérieusement à une bite molle, mais ça c’est ton esprit mal placé qui te fait penser à ça directement. tu gardes la blague pour toi, même si ça te démanges sévère de la partager. tu t’écartes, laissant à béa le plaisir de retrouver son espace vital. et parce que ce ne serait pas très agréable de se prendre un revers. tu prendras probablement des tartes dans la saison, mais pas trop tôt quand même. ’’en parlant de croustillant, vous pensez qu’il va neiger demain ?’’ sitôt, une voix bien familière se fait entendre. celle de ton meilleur ami. celui à qui tu dois ce poste saisonnier en somme. mais ce qui entraîne ton sourire, c’est surtout sa remarque vis à vis de ton flirt avec la belle animatrice. ’’sam quand t’aura fini de faire ton bg, sers moi un truc stp !’’ et voilà que tu t’actives soudain, pris d’un élan soudain à montrer que t’es doué de tes mains pour autre chose que prendre soin des nanas. tu ne le dis pas forcément à tout va, mais tu aimes bien expérimenter et tester de nouveaux mélanges en matière de cocktails. patou est bien placé pour savoir que ça réussi toujours, premier testeur officiel. alors c’est pas ce blondinet qui rapplique avec son pack de bières fraîches qui fera concurrence. car si t’a était embauché ici, même si c’est un peu un camping miteux (avouons-le), à la camping paradis de tf1, tu vas vendre du rêve aux vacanciers. tu tends un verre de ton nouveau breuvage à mister patou. ’’tien gros matou, et dis moi ce que tu en penses. soyez curieux vous autres ! françois, tu veux goûter ?’’ tu lui laisses pas vraiment le choix et lui fourre un verre dans la main.
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Mouton Lâche Messages : 147 Points : 151 Date d'inscription : 06/06/2018

Vous ne la croirez sûrement pas si elle lâche qu'elle était littéralement juste venue cuire des saucisses, elle pensait pas que la cuisson se poursuivrait sur la pelouse. Beatrice, elle contourne Sam et pose une main compatissante sur l'épaule d'Adriel. Va pas rouvrir cette plaie, tu seras gentil chef. Y a son sourire qui monte sur ses joues pendant qu'elle fait un petit signe au barman et à ses restes de déboires sentimentaux, il aimait bien jouer avec ça, c'était un instrument notoire et si elle cherchait, Beatrice trouverait la liste de ses conquêtes sur son CV parce que c'était absolument le genre à faire ça.   

Mais Bea elle avait pas l'temps de niaiser, y avait des clients qu'attendaient avec leurs assiettes en carton et à la place, elle se décida à ouvrir plus de bières parce que le pchit du gaz était largement plus réconfortant qu'un combat de coqs autour d'un pauvre barbecue, ouais il a rien demandé, le pauvre, c'est un convivial ici, c'est pour ça qu'on y cuit des boyaux et pas des couilles. Et j'le rappelle Sam, pas d'alcool sur les heures de travail j'tiens pas à me faire trucider.

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Koala Rusé Messages : 51 Points : 39 Date d'inscription : 09/06/2018 Age : 30

Il pince les lèvres à la remarque de Patrick. Mais son boulot à la maternelle l'a habitué aux remarques désobligeantes des parents, alors il se contente de lui tirer la langue en revenant à des choses plus intéressantes. Comme croquer dans son surimi par exemple.
Puis Adriel arrive avec de quoi apaiser son sel. Parfait. Il s'accroupit pour sélectionner la canette qui lui fait le plus envie, sauf qu'en se relevant un Sam excité lui refile il ne sait quelle mixture dans les mains. Ah.

Pendant un instant François se retrouve avec un breuvage dans chaque main et un bout de surimi entre les lèvres. Tout en réfléchissant à comment s'extirper de cette périlleuse situation il grignote sa friandise marine puis part s'assoir dans son coin. L'éclair de génie ne lui vient qu'après, il termine rapidement l'expérimentation aqueuse de son collègue puis s'enfonce dans sa chaise en plastique peu confortable. L'animateur ne se plaint pourtant pas, parce que comment dire...il a déjà eu plus mal au derrière que maintenant ? D'ailleurs ça lui manque un peu, les étreintes, mais s'il est parti bosser en Bretagne c'est justement pour ne plus y penser. L'amour, ça n'apportait que beaucoup de soucis et peu de satisfaction.

L'homme soupire, un peu, puis entame sa bière en lorgnant sur les nouveaux arrivants. Enfants ou adultes, rien ne changeait vraiment. Les sujets de conversation variaient, bien sûr, mais c'était toujours aussi bruyant pour pas grand chose. Vivement son ramassage de coquillages et sa sieste.

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Lion Câlin Messages : 19 Points : 25 Date d'inscription : 10/06/2018 Age : 28

des cris et des plaies sur les genoux.
c’est rien, bois de l’eau ça ira mieux mon p’tit.
et c’était reparti.

ce matin, c’était football pour les gamins. l’équipe qui gagnait avait l’droit de pousser Kaïs habillé dans la piscine.
au final, tout le monde l’avait poussé. ses basket nike étaient niquées. merde. putain d’foot.
trempé, le t-shirt du camping mouillé. c’était désagréable, mais il n’avait pas son mot à dire parce que dans l’fond ça l’faisait marrer.
pas le temps de se sécher, de se changer.
c’était midi et il avait la dalle Kaïs, il pourrait manger une montagne.

il s’était avancé dans le jardin, les mains dans les poches de son short mouillé. la dégaine d’un mec qui prend des douches habillé. y’avait un peu tout l’monde autour du barbecue et de Béa. odeur et fumée à en faire un trou dans la couche d’ozone.

- vous êtes sérieux c’est béa qui cuisine ? j’préfère rien manger du tout là. ça s’voit qu'elle a craché dans les saucisses.

il blague kaïs avec une tête répugnée. mais dans l’fond, il a pas vraiment confiance aux saucisses du camping. il ira peut-être squatter un ou deux surimis à son collègue.

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Goéland Sage Messages : 50 Points : 57 Date d'inscription : 07/06/2018

ne pas rouvrir la plaie. ne pas rouvrir la plaie. osef, adriel écrase sa cigarette dans ce qui doit être le seul cendar à trois kilomètres à la ronde. attrape une bière, fait sauter la capsule avec son briquet. et se met à la place du cuistot la pince pour retourner la viande à la main. prenant le relais sur bea. du coin de l'oeil, il surveille mister barman (@Sam) et ses cocktails. qui rêve d'un cocktail plutôt qu'une bière fraîche à une barbecue ?! pas grand monde, il en était certain. la casquette de bea toujours enfoncée sur le crâne. (@Beatrice) adriel, il se laisse bercer par le brouaha des conversations de vacances. sur la température de l'eau de la piscine, le bonheur de leur gosse, ou se plaindre de leurs voisins de tente. des potins à ne plus savoir quoi en faire. le brun qui essaye de manger son surimi comme il peut avec un verre dans chaque main. (@François) puis alors que concentré sur le transfert de la viande du grill au plat à côté, y a cette qui voix qui sonne comme une critique ironique à peine déguisé pour la propriétaire du bout de jardin. « EH ! monsieur le t-shirt mouillé. si j'en mets des fraîches et je te les cuis ça te va ? » (@Kaïs)

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Pablo, il débarque. Comme un roi, comme un lion qu'il se plait à penser. Claquettes aux pieds, bandana dans les cheveux - parce qu'il faudrait les couper, mais il sait pas à qui demander -, vieux short de plage. Il a la flemme de s'habiller mais veut pas non plus se balader à poil. Il respecte les yeux timides des autres. Et puis, faut bien que celles qui s'aventurent un peu plus loin aient de quoi à découvrir, non ? Il a senti l'odeur de la merguez depuis qu'il est rentré de la plage. Il la suit jusqu'au jardin - quand il s'agit de bouffe, son odorat est hors compétition. - et tombe nez à nez sur un groupe déjà bien volubile. Il blablate Pablo, mais pas au point de s'incruster comme ça. Il hésite un peu puis finit par s'approcher d'un drôle de type affalé sur une chaise. Il a l'air de s'faire chier comme un rat mort. Ben alors, t'aimes pas les merguez ? c'est con, d'aller au camping et de pas aimer la saucisse, il ricane comme un petit ouistiti enragé en regardant @François d'un air amusé et un peu idiot à la fois. Peut-être qu'il va se prendre une taloche ou peut-être que comme lui, l'autre type mange pas de porc. C'est ce qu'il allait lui demander quand un grand blond aux allures de star se poste à côté de lui, un air un peu hautain plaqué sur son visage. T'es trop chic pour le barbuc ?qu'il lui demande sans gêne. C'est vrai que c'est une jolie chemise que t'as là. Faudrait pas la tâcher, mais j'suis sûr que le grand musclé te servira avec plaisir, il rigole en tapant l'épaule d'@Hippolyte, parce qu'il voit bien que ses mirettes brillent et que c'est pas à cause des chipos. Pas celles-ci en tout cas ( lol ).

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Koala Rusé Messages : 51 Points : 39 Date d'inscription : 09/06/2018 Age : 30

Bon ils avaient quoi à l'embêter avec leurs saucisses toutes grasses et pas bien cuites ? François secoua la tête de droite à gauche pour montrer qu'il n'avait pas de torticolis puis fixa les mouvements suspects de @Kaïs . Il sentait l'odeur du danger émaner de son collègue. Un vrai prédateur de surimi celui-là.

- N'y pense même pas, lui lance-t-il en ouvrant un deuxième paquet

Oui, il en gardait sous la pédale. Des surimis. En parlant de surimis un autre zigoto (@Pablo ) commence à lorgner dessus, c'est mauvais tout ça. Il lui lance un air de défi.

- Y'en pas pas pour toi, lui annonce-t-il
Et j'aime les saucisses, mais pas celles-là.

Ça c'est fait. Son regard se pose à côté de l'imbécile, sur un gars qui fait encore plus gay que lui. (@Hippolyte) Intéressant. Mais pas autant que son surimi, il en croque un bout tout en l'observant, ça l'aide à mieux cerner la psyché des gens.

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T’étais en retard. Faut dire, faire des tours de voiture-camping avec la patronne c’était pas ce qu’il y avait de plus rapide. Tu avais sauté de la voiture, tandis qu’elle la garait non loin. Tu arrivais, t’avais même sorti des talons pour le coup. Pas des Louboutin, non ça faisait beaucoup trop mal. Mais des Zara, que t’avais volé sans peine à ton magasin. T’arrivais directement aux côtés de Pablo, la deuxième commère. Tu l’aimais presque. « Trop chic ? Mais nous ne sommes jamais assez chic voyons » que tu répliquais, la voix qui roulait. Tes doigts qui tournaient dans les cheveux trop longs du campeur. « En parlant de chic, quelqu’un pourrait lui couper les cheveux s’il vous plaît ? » Tu regardais la foule, la voix un peu trop élevée, de manière à te faire entendre. Tu lui souriais. L’esprit heureux, tu avais remarqué des cocktails, enfin. « Comme le surimi, ce n’est pas parce que j’aime tout ce qui est phallique que je veux bouffer directement des saucisses » en réalité tu cherchais à éviter le soi-dit serveur de saucisses. Les joues rougies, tu l’effleurais d’une épaule, osant à peine le regarder. Tu voulais encore moins de bière, qui te rappelait le goût des fantasmes d’une nuit. A défaut, tu t’en allais prendre un cocktail. « Moi aussi j’aimerais goûter » que tu demandais, au fameux Sam, en observant le menton un peu trop en avant, les fameuses boissons qu’il était en train de préparé. Mais ton regard faisait des demi-tours entre la boisson que tu avais besoin d’ingurgiter et le dit grand musclé. Pablo, reste avec moi, que tu implorais finalement intérieurement.

@Pablo @François @Sam @Adriel